Noémie Hollaar est paimpolaise, c’est une qualité mais ce n’est pas la seule ! C’est une artiste passionnée qui aime relever les défis ! Après quelques années d’expérience aux Verreries de Bréhat, elle crée en 2018 son propre bureau d’études, Studio NoHo. Découvrez-la !
Après une formation à l’Ecole Suisse de Vitrail et de Création de Monthey, Noémie se spécialise dans l’art du vitrail et s’intéresse particulièrement aux différentes formes contemporaines du verre dans l’architecture.
Ses pas la conduisent en Bretagne et plus précisément aux réputées Verreries de Bréhat où elle intègre le bureau d’études. Elle y développe de nombreux produits de la gamme luminaire, ainsi que des installations luminaires et décoratives uniques pour des particuliers mais aussi des grands centres commerciaux parisiens ou la boutique du Ritz à Paris.
Forte de ces expériences, Noémie crée Studio NoHo en 2018. Elle nous propose d’étudier et de développer nos projets et nos rêves les plus fous !
Noémie est comme moi, entrepreneure aux coopératives d’activités et d’emploi des Côtes-d’Armor. C’est un statut qui lui permet de tester sa nouvelle entreprise dans un cadre collectif et sécurisé, c’est rassurant pour ses clients.
J’ai eu la chance d’admirer son dernier projet : une lanterne géante et animée, dans le cadre de la fête de la Samain, le nouvel an Celte, à Saint-Quay-Portrieux. Une oeuvre poétique et magique qui a émerveillé petits et grands !
Il faut absolument voir les vidéos de la lanterne en mouvement sur le compte Facebook de Studio NoHo, c’est magnifique !
Noémie a gentiment accepté de me parler de son travail. Une rencontre tout en sensibilité et passion !
Noémie, quelles sont tes influences artistiques ?
Elles sont multiples. Ce qui m’intéresse, même au-delà de mon métier, c’est de soutirer l’essence des choses. J’essaie de trouver la poésie présente dans toute forme artistique.
J’ai beaucoup travaillé le vitrail et cet artisanat d’art nécessite également de travailler le dessin et la peinture. J’adore l’univers du peintre Jean-Michel Basquiat, je trouve son trait magistral ! Pour leurs recherches poussées de la couleur, je suis aussi très sensible au travail de Mark Rothko ou de Paul Klee.
Ces trois artistes peuvent sembler éloignés de mes propres créations mais font écho en moi. Si l’on superposait trois toiles dont chacune serait issue d’un de ces artistes, on obtiendrait une oeuvre proche d’un vitrail !
Je trouve tes créations très poétiques, est-ce que ce ressenti te parait cohérent avec ce que tu souhaites exprimer ?
Oui, poétique, c’est bien. Cela évoque la légèreté. Bien sûr, je cherche avant tout à transcrire l’univers de mon client, j’essaie de cerner l’ambiance qu’il recherche et d’y insuffler un peu de sa poésie et un peu de la mienne !
Ton dernier projet a été la création et la réalisation d’une lanterne géante et animée, peux-tu nous parler du processus créatif ?
Ce projet a été réalisé dans le cadre du festival de la Samain. C’est un univers féerique qui me touche et l’inspiration est venue rapidement !
J’ai proposé trois projets assez différents et l’un des trois a été retenu par mon client. Ensuite, le projet est affiné entre mon imaginaire et la recherche documentaire. J’ai vraiment besoin de trouver du plaisir pour aboutir ma création.
Ensuite, sur ce projet comme sur d’autres, un paramètre très terre-à-terre vient également guider la créativité : le budget ! J’aime les défis et, un projet à petit budget peut me procurer le même plaisir qu’un projet avec un budget plus conséquent ! La recherche sera orientée différemment mais tout aussi intéressante !
Est-ce qu’il y a un projet fou que tu aimerais réaliser ?
J’admire des artistes, des architectes, pour leur courage et leur audace !
Je ne suis pas idéaliste mais si je me projette, mon projet fou serait sans aucun doute autour du vitrail ! Passionnée d’histoire et de patrimoine, travailler sur un bel édifice, une cathédrale par exemple, me comblerait !
Je suis bien sur les chantiers, j’aimerais rester des mois sur mon échafaudage !
As-tu une recette fétiche ?
J’ai du mal à suivre une recette et pourtant, ce ne sont pas les livres de cuisine qui manquent à la maison !
J’aime beaucoup la cuisine asiatique mais aussi des plats réconfortants comme le goulash.
C’est une recette que mon compagnon réussit à merveille mais j’adore également la cuisiner. J’aime l’idée d’un plat que l’on peut agrémenter au fur et à mesure sur deux ou trois repas.
Il faut faire revenir des poivrons, des oignons, de la tomate puis ajouter la viande coupée en morceaux (un kilo de boeuf à braiser pour 6 personnes) et beaucoup de paprika. Il faut ensuite couvrir d’eau et laisser mijoter longtemps ! C’est le paprika qui fait tout le goût de ce plat.
Il faut ensuite confectionner de petites pâtes maison, les tchipetka. On mélange des oeufs, de la farine, du sel et de l’eau. Ensuite, on détache de petits morceaux avec les doigts et on les fait cuire dans le jus.
Ce plat hongrois est une merveille !
Merci Noémie !
C très Bio ! 
C’est très beau
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Merci pour elle Wilma !
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